Le cartable de Big brother

Première moitié, c'est intéressant de voir la vision qu'on avait à l'époque de l'évolution à venir des médias dans les écoles, rappelant le problème des sacs trop lourds. Les objectifs pour 2000 semblent maintenant dépassés, (déjà pour l'époque, quasiment). En tout cas, niveau un mail chacun les lèves de primaires sont maintenant à peu près au niveau prévu pour les bacheliers à l'époque ^^

Deuxième partie, le fichage, la réforme de l'éducation, ben en un sens avec la LMD, ça a été harmonisé au niveau de l'europe. Depuis 2001 les élèves sont repérés par leur numéro INE, mais les entreprises n'ont pas accès aux fichiers informatisés qui concernent les étudiants, à ce que je sache. C'est un peu la même problématique alors, que ça l'est maintenant avec le fichage des personnes ayant à faire à la loi (et dire qu'à l'époque, ils trouvaient que ça ne pouvait pas être pire : avoir tous les résultats scolaires dans un fichier ou y inclure des détails privés, c'est pas la même chose.) En tout cas, la "carte" ne semble pas avoir passé les tests.

Derniere partie, on voit quelque chose plutot symbolique: L'école est fragile et sans défense face au multimédia : "pourquoi s'adapter plutot que de faire mieux ce qu'on fait déjà bien?" Grosso odo, ce que montre la troisième partie est à mon sens une peur généralisée, qui n'est guerre différente de celle qui touche les jeux vidéos et a touché les jeux de rôles, une peur de l'inconnu. Ayant grandi entourée d'ordinateurs, je ne peux que trouver cela dommage. En ce sens, je pense que ce documentaire mélange bien des choses, il y a un pas entre la peur du fichage, du non respect des libertés individuelles et la peur du progrès, et ces deux choses sont à tenir séparées, le progrès n'étant pas mauvais, si les risques qui y sont lié sont maitrisés. En ce sens, je pense qu'une partie de ce docu est intéressante, mais l'autre me semble désuette.

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