GEN - terreur psychiatrique

mh, c'était pas mal comme film. j'aime bien les petites références a la théorie freudienne qu'ils ont disperé à différents endroits du film, de façon plus ou moins subtile. Dommage que le synopsis m'ai mis d'emblée sur la bonne piste... alors que le film se prêtait peut être a pas mal de réflexion autrement.

Pour ce qui est des différentes théories élaborées par les policiers/témoins ca manque de profondeur à mon avis. par exemple : un patient stérile qui se sentirait inféireur. Autant tout le film est saupoudré de références à la famille, à l'oedipe, cette explication là semble bien peu travaillée, même si on peut comprendre qu'un policier ait pu avoir un point de vue bien plus naif.

Les voix francaises ne correspondaient pas très bien aux personnages, pour certains, mais ca ne m'a pas génée plus que cela pour une fois. De même pour le manque de conviction de certaines répliques. Je pense que c'est surtout dû à une méconnaisance du monde hospitalier. et bien sur, cette maladresse dans l'inscription dans le temps du film : lorsque la nouvelle arrive, c'est son supérieur qui lui parle des difficultés de la clinique. J'aurais vu ca plutot comme confidences entre collègues. De même, certaines références manquaient, d'autre n'étaient pas logique dans la bouche des personnags. Un psychologue qui ne se réfère pas au code déontologique... Bon, certes ce sont des psychiatres. Mais admettons, il y aurait beaucoup de choses à discuter.

Comme la scène dans laquelle une des patientes fait une crise alors que le psy lui donne l'ordre de parler de (penser à) son père. et il est là depuis longtemps, pouquoi ne pas avoir prévu sa réaction? C'est idiot.

Mais maintenant que j'y repense, la trame temporelle du film a été quelque peu remaniée, dumoins vers la fin, je ne saurais quoi en faire si ce n'est une réminiscence expliactive. Cette scène là en était elle une aussi?

Et puis il y a la question du secret médical, professionnel, de la confidentialité, et de "l'anonymat". Ne pas laisser consulter les dossiers des patients à un collègue, alors que dans une mesure c'est discutable, après avoir divulgué des informations "confidentielles" de vive voix a plusieurs reprise dan des situations pas plus appropriées... ou par exemple, laisser les policiers faire leur travail sans mandat. Ce sont des choses qui seraient à réfléchir. Ces choix déontologiques sont discutables apres tout. D'un autre côté, la non assistance à personne en danger prime sur la confidentialité, d'un point de vue purement législatif. Toutes les décisions se discutent, s'expliquent. C'est ce qui fait l'intérêt de réfléchir dessus, même si c'est poura rriver à la même conclusion. ^^

Enfin, je me pose la question de la nature du coupable. Normal ou pathologique? Nevrotique ou psychotique?
Si la relation d'objet était, disons, fusionelle dans son rapport à la mère, alors... il serait plus ou moins difficile de se différentier de ce qui nous entoure. En l'occurence, ca n'a pas l'air d'être le cas. en fait, il aurait été intéressant d'en savoir plus sur l'anamnèse du coupable, pour se faire une idée de ses motivations "réelles". Malgré la teinte théorique du film, la trame principale, elle en est relativement dénuée au final, et plutot creuse.

A revoir, si j'espère réfléchir dessus de façon plus correcte. Ce ne sont là que de vagues premières impressions.

2 comments:

Anonymous said...

Je vien de voir le film , la scene du viol ma empecher de finir le film ils auraient pu l'eviter.

Sinon pour le film le doublage français bancal et le scenario previsible donne un coté amateur qui bien qu'etrange et kitch est du coup accrocheur.

La scene où la toubib et son ami discute dehors en regardant et en reflechissant sur les patient est pas mal et surtout la sitation qu'il fait.

un bon film meme si les pays de l'est on fait meilleur sur la psychatrie : La Maison de Fous (The House of Fools) dans un style differant cela dit.

Anonymous said...

Je viens de le voir et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas tout compris (je dois etre très long à la détente). Quel est l'intérét dans le scénario d'avoir remplacé les docteurs par les internés et les internés par les docteurs ? Est-ce aussi l'homme masqué qui a violé la mère de la meurtrière ?